Parution : 2000
276 pages
Version papier : ISBN 9782890241350 – 24,95 $
Version PDF : ISBN 9782890243194 – 18,99 $
Version ePub : ISBN 9782890243453 – 18,99 $
Édition préparée et annotée par Edmond Robillard, o.p. de l'Académie des lettres du Québec.
Journal intime (1879-1900)
Collection «Société»
Inédit jusqu'à ce jour, ce Journal intime apporte un éclairage neuf sur la bourgeoisie québécoise de la fin du XIXe siècle. Ce n'est pas un livre d'histoire, mais le témoignage d'une femme cultivée, franche et déterminée, qui n'a pas peur de ses idées et qui jette un regard lucide sur les personnalités politiques qu'elle côtoie et la vie socio-culturelle de son époque.
Ce Journal intime débute en 1879, Joséphine vient d'avoir dix-sept ans. C'est une jeune fille rêveuse qui lit les grands Romantiques, s'intéresse au théâtre et s'interroge sur l'amour et les sentiments. Quand elle le termine en 1900, elle est âgée de trente-huit ans. Ce document retrace à la fois le parcours d'une femme vers la maturité et brosse le tableau d'une époque presque oubliée.
À cette époque, la bourgeoisie n'est plus royaliste ni vieille France : elle s'ouvre aux valeurs et aux idées libérales. Pour elle, l'Église existe à peine, derrière un clergé mal formé et une population aigrie un temps seulement par sa tentative de rébellion et par la pendaison de Riel. Nos intellectuels lisent Lamennais, Chateaubriand, Eugène Sue et le Journal des Débats. Ils suivent avec passion l'opéra et le théâtre classique ou romantique. Leurs yeux sont tournés vers Londres d'où viennent les décisions majeures, et vers Paris dont ils admirent le Second Empire. Joséphine Marchand, fille d'un premier ministre et épouse d'un sénateur, est la conscience aiguë du Québec de ce temps
Ce Journal intime débute en 1879, Joséphine vient d'avoir dix-sept ans. C'est une jeune fille rêveuse qui lit les grands Romantiques, s'intéresse au théâtre et s'interroge sur l'amour et les sentiments. Quand elle le termine en 1900, elle est âgée de trente-huit ans. Ce document retrace à la fois le parcours d'une femme vers la maturité et brosse le tableau d'une époque presque oubliée.
À cette époque, la bourgeoisie n'est plus royaliste ni vieille France : elle s'ouvre aux valeurs et aux idées libérales. Pour elle, l'Église existe à peine, derrière un clergé mal formé et une population aigrie un temps seulement par sa tentative de rébellion et par la pendaison de Riel. Nos intellectuels lisent Lamennais, Chateaubriand, Eugène Sue et le Journal des Débats. Ils suivent avec passion l'opéra et le théâtre classique ou romantique. Leurs yeux sont tournés vers Londres d'où viennent les décisions majeures, et vers Paris dont ils admirent le Second Empire. Joséphine Marchand, fille d'un premier ministre et épouse d'un sénateur, est la conscience aiguë du Québec de ce temps
Échos des médias
« Ce que révèle d'abord le Journal, c'est un authentique talent d'écrivain. [...] Ses pages sont habilement construites et le vocabulaire en est varié et abondant. On remarque ensuite, et c'est ce qui convainc de poursuivre la lecture, d'une part la très grande sincérité de l'écrivain, d'autre part l'absence presque totale des bons et pieux sentiments qui ont longtemps été la marque de notre littérature nationale. »
Réginald Martel, La Presse
Réginald Martel, La Presse
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