Parution : 2015
196 pages
Version papier : ISBN 9782890244382 – 22,95 $
Version PDF : ISBN 9782890244399 – 16,99 $
Version ePub : ISBN 9782890244405 – 16,99 $
Les Questions orphelines
Collection «Plume»
Un roman mené avec sobriété et finesse.
Billy, qui vit à l’étranger depuis de longues années, se voit contraint de rentrer à Montréal s’occuper de son père, âgé et souffrant. Il lui faudra bientôt vendre le magasin, la maison familiale, et faire l’inventaire des objets et des meubles chargés des souvenirs d’enfance : un vieux gant de baseball, des vêtements, des trophées, des maquettes de voitures et des coupures de journaux, tout un monde désormais impossible à reconstruire.
Un monde presque oublié qui cache un drame ancien : la disparition de sa mère quand il n’avait que dix ans. Le silence qui s’est installé entre son père, son frère et lui a laissé en suspens bien des questions orphelines qui hantent encore la mémoire de Billy. Une rencontre inattendue lui révélera un secret de famille jusque-là bien gardé.
Morgan Le Thiec crée des ambiances d’un réalisme frappant, « avec une écriture sans fausse note aucune, dans la précision des mots et des détails ». Suzanne Giguère, Le Devoir
EXTRAIT
Quand je t’imagine, toi, je te trouve chaque fois sur les mêmes rives gelées, les mêmes berges lentes, habillée du même manteau rouge, dans le silence taciturne du Nord. Tu longes les berges familières comme un animal blond traçant toujours le même chemin, sans peine et sans bruit.
Tu marches ainsi jusqu’à ce que mon imagination s’épuise. J’ouvre alors les yeux et je me souviens que je ne suis jamais allé là-bas. Là-haut. Je me souviens que je n’ai jamais su quel manteau tu portais à cet âge, quand tu n’avais pas encore treize ans. Je ne sais pas pourquoi je t’habille toujours de ce manteau rouge.
Un monde presque oublié qui cache un drame ancien : la disparition de sa mère quand il n’avait que dix ans. Le silence qui s’est installé entre son père, son frère et lui a laissé en suspens bien des questions orphelines qui hantent encore la mémoire de Billy. Une rencontre inattendue lui révélera un secret de famille jusque-là bien gardé.
Morgan Le Thiec crée des ambiances d’un réalisme frappant, « avec une écriture sans fausse note aucune, dans la précision des mots et des détails ». Suzanne Giguère, Le Devoir
EXTRAIT
Quand je t’imagine, toi, je te trouve chaque fois sur les mêmes rives gelées, les mêmes berges lentes, habillée du même manteau rouge, dans le silence taciturne du Nord. Tu longes les berges familières comme un animal blond traçant toujours le même chemin, sans peine et sans bruit.
Tu marches ainsi jusqu’à ce que mon imagination s’épuise. J’ouvre alors les yeux et je me souviens que je ne suis jamais allé là-bas. Là-haut. Je me souviens que je n’ai jamais su quel manteau tu portais à cet âge, quand tu n’avais pas encore treize ans. Je ne sais pas pourquoi je t’habille toujours de ce manteau rouge.
Échos des médias
« Un livre qui m’a beaucoup touchée. C’est une histoire d’abandon, de mère. Un très, très beau premier roman. »
Patricia Powers – Radio-Canada/Chez nous le matin [Critique]
« Des révélations sont faites, des secrets révélés. Des liens s'approfondissent. Et la vie bat, plus forte que tout. Même si le mystère premier demeure entier. (...) Dans ce premier roman, Morgan Le Thiec, Montréalaise d'origine française, auteure de deux recueils de nouvelles, fouille avec minutie et doigté les blessures de l'enfance. Elle puise surtout dans les voies de repli qui s'offrent ensuite. Et propose quelque chose qui pourrait ressembler à une reconstruction, même tardive. Ou à son début. »
Danielle Laurin, Le Devoir
« La force de ce livre est à trouver dans ces parcours, ces destins parallèles celui du héros et le nôtre, mais aussi dans le décodage et la transcription si justes, du rôle si puissant des demeures qui rythment et marquent nos attaches, nos parcours, nos vies. Mais il tient aussi à la force, à la justesse et à la qualité de la langue, de l’écriture : Une langue, une écriture qui réussissent à être à la fois poétiques et extrêmement concrètes, réalistes, subtiles avec un sens de la formule qui en quelques mots dit tout et qui font de ce roman…un très beau livre. »
Christiane Dubreuil, info-culture.biz
« Pour une première incursion dans le genre romanesque après avoir fait ses premiers pas par la nouvelle, c’est une belle réussite. La romancière semble bien connaître la nature humaine et surtout cette sentence de Malraux qui disait que l’homme est un ensemble de petits secrets. Continuez, Madame, c’est bien parti. »
Culture hebdo.com
« Billy qui habite à l'étranger doit revenir à Montréal pour s'occuper de son père malade. Le retour dans la maison familiale remue bien des souvenirs, dont un, qu'il a pourtant tenté de refouler : la disparition de sa mère quand il avait dix ans. Les années qui ont suivi. Qui ont creusé un fossé entre son frère cadet et lui. Entre son père et lui.
Un roman sur la difficulté de communiquer, à l'ambiance mélancolique, où les détails du quotidien si minutieusement explorés nimbent les personnages d'une belle authenticité. »
Chrystine Brouillet, Salut Bonjour week-end
« Avec Les Questions orphelines, Morgan Le Thiec signe un premier roman parfaitement maîtrisé, intimiste, plein de confiance en l’avenir. Magnifique peinture de la vie ordinaire, ce roman tout en finesse dit l’amour et le désamour, l’amertume et le pardon, la possibilité ou non de trouver sa place. La résolution de secrets familiaux ne suffit pas. Ce qui compte, c’est la manière dont nous les comprenons et acceptons qu’ils modifient, ou non, ce que nous sommes. »
Marie-Claude Rioux, La recrue du mois
Patricia Powers – Radio-Canada/Chez nous le matin [Critique]
« Des révélations sont faites, des secrets révélés. Des liens s'approfondissent. Et la vie bat, plus forte que tout. Même si le mystère premier demeure entier. (...) Dans ce premier roman, Morgan Le Thiec, Montréalaise d'origine française, auteure de deux recueils de nouvelles, fouille avec minutie et doigté les blessures de l'enfance. Elle puise surtout dans les voies de repli qui s'offrent ensuite. Et propose quelque chose qui pourrait ressembler à une reconstruction, même tardive. Ou à son début. »
Danielle Laurin, Le Devoir
« La force de ce livre est à trouver dans ces parcours, ces destins parallèles celui du héros et le nôtre, mais aussi dans le décodage et la transcription si justes, du rôle si puissant des demeures qui rythment et marquent nos attaches, nos parcours, nos vies. Mais il tient aussi à la force, à la justesse et à la qualité de la langue, de l’écriture : Une langue, une écriture qui réussissent à être à la fois poétiques et extrêmement concrètes, réalistes, subtiles avec un sens de la formule qui en quelques mots dit tout et qui font de ce roman…un très beau livre. »
Christiane Dubreuil, info-culture.biz
« Pour une première incursion dans le genre romanesque après avoir fait ses premiers pas par la nouvelle, c’est une belle réussite. La romancière semble bien connaître la nature humaine et surtout cette sentence de Malraux qui disait que l’homme est un ensemble de petits secrets. Continuez, Madame, c’est bien parti. »
Culture hebdo.com
« Billy qui habite à l'étranger doit revenir à Montréal pour s'occuper de son père malade. Le retour dans la maison familiale remue bien des souvenirs, dont un, qu'il a pourtant tenté de refouler : la disparition de sa mère quand il avait dix ans. Les années qui ont suivi. Qui ont creusé un fossé entre son frère cadet et lui. Entre son père et lui.
Un roman sur la difficulté de communiquer, à l'ambiance mélancolique, où les détails du quotidien si minutieusement explorés nimbent les personnages d'une belle authenticité. »
Chrystine Brouillet, Salut Bonjour week-end
« Avec Les Questions orphelines, Morgan Le Thiec signe un premier roman parfaitement maîtrisé, intimiste, plein de confiance en l’avenir. Magnifique peinture de la vie ordinaire, ce roman tout en finesse dit l’amour et le désamour, l’amertume et le pardon, la possibilité ou non de trouver sa place. La résolution de secrets familiaux ne suffit pas. Ce qui compte, c’est la manière dont nous les comprenons et acceptons qu’ils modifient, ou non, ce que nous sommes. »
Marie-Claude Rioux, La recrue du mois
Voir aussi
La Vie aventureuse d'un drôle de moineau
Collection «Littérature»
592 pages
Parution : 1996
29,95 $
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