Les Figures de la beauté

Prix et mentions

Bressani Literary Prize 2014
Parution : 2015
364 pages

Version papier : ISBN 9782890244351 – 29,95 $
Version PDF : ISBN 9782890244368 – 21,99 $
Version ePub : ISBN 9782890244375 – 21,99 $
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Les Figures de la beauté

Traduit de l’anglais par Ivan Steenhout
Collection «Traduction»
Un roman sensuel et émouvant.
 
Le jeune Oliver Hughson se rend à Paris en mai 1968, mais un malheureux incident le force à fuir la ville et le conduit dans un village de Toscane, près des célèbres carrières de marbre de Carrare, où il rencontre le grand amour de sa vie : Anna, une jeune sculpteur bohème qui croit au destin. Auprès d’elle, Oliver découvre un monde qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Michel-Ange, Le Bernin, Brancusi et le haschich libanais… À la fin de cet été éblouissant, il quitte pourtant Anna. Des années plus tard, sa fille, qu’il ne connaissait pas, vient lui rappeler son passé italien. L’homme qu’il était et l’homme qu’il aurait pu être si…
 
Les Figures de la beauté raconte son histoire alors qu’il essaie de retracer son chemin. Un chemin complexe qui traverse les continents et les époques et qui croise les histoires de nombreux personnages dans une chronologie sinueuse : un riche marchand de marbre, un couple de touristes, Michel-Ange et un jeune bagascio dont la vie change totalement à la suite d’un terrible accident. La mémoire est bien fragile, mais le passé, lui, survit toujours dans le présent.
 
Extrait
La claire-voie des feuilles noires et les longues trouées entre les branches des arbres du sentier que nous suivions avaient quelque chose de magique. Anna me guidait parfois. Parfois c’est moi qui la guidais. Et c’était ça notre ascension : nous parlions parfois, nous riions parfois, nous nous arrêtions parfois pour nous embrasser mais sans jamais, pas un seul instant, cesser de nous tenir la main. Et je revendique cette balade tellement ordinaire comme l’épisode de ma vie où je me suis senti le plus vivant.

Quand je reviendrai à l’endroit où j’ai naguère passé un été, il y aura apparemment, je suppose, une femme beaucoup plus vieille que celle dont je me souviens. Mais Anna est sculpteur. Elle n’est pas très intéressée par ce qui se donne à voir à première vue.

Elle sculptera la pierre sous une voûte verte de lumière à côté d’une vieille maison de ferme dans les collines toscanes. Elle ne ressemblera pas du tout à l’image que j’ai gardée d’elle. Mais cela n’aura pas d’importance. Ma perspective sera différente à présent. C’est à cela que sert le temps.

Échos des médias

« Un roman fort, étrangement fascinant, renversant même. Une réflexion sur la civilisation, cette quête du beau, du grandiose, de la vérité et d’un regard qui transcende son époque et sa petite histoire personnelle. La mémoire est ce qui permet de nous brancher à la culture, l’art, les grandes passions qui secouent les humains à travers les époques et les turbulences. Elle est peut-être ce qui permet à la  civilisation de se perpétuer et de s’inventer.
Ce roman m’a beaucoup touché par son intelligence, son questionnement du présent et du passé. Moi qui, dans Lettres québécoises, écrivais que j’étais un écrivain de la mémoire, j’avoue que je me suis régalé dans cette histoire qui puise dans les racines de la création et ce désir d’atteindre une certaine forme de perfection. La mémoire progresse par bonds et il faut se laisser bousculer par les grandes forces qui font bouger les gens, les peuples, les artistes maintenant comme dans un passé lointain. C’est avec l’impression d’avoir peut-être effleuré le beau, le vrai que j’ai refermé ce roman touchant et dense. Une sorte de méditation sur l’existence et les vies que nous pourrions avoir. Tout en gardant les yeux ouverts. »
Yvon Paré, Littérature du Québec -  http://yvonpare.blogspot.ca/
 
 « Les Figures de la beauté est un roman riche et fabuleux qui traite de l’art, la vie et la beauté. La prose de Macfarlane, aussi pure que le marbre de Carrare, donne au récit une dimension à la fois épique et intimiste. Un des meilleurs romans que j’ai lus cette année. »
Ross King, auteur de Leonardo and the Last Supper

Les Figures de la beauté
est un très beau roman sur l’amour, les choix que l’on fait de sa vie, le destin entrecroisé des êtres. Il raconte aussi avec talent l’histoire de Cathcart une ville moyenne de l’Ontario comme de Pietrabella une petite ville de Toscane qui vit au rythme de sa mono industrie au service de l’Art. Deux villes toutes deux imaginaires mais pourtant si vraisemblables. Mais ce roman est aussi un écrit magnifique sur la place que l’Art occupe dans la vie des gens, artistes, marchands d’art comme propriétaires des œuvres. Un écrit tout aussi magnifique sur l’acte de créer et sur le génie qui habita les grands sculpteurs de la Renaissance et du Baroque italiens et, plus tard, du début du 20ème siècle. Des lignes qui vous donnent l’envie de voir ou de revoir l’œuvre de ses grands artistes et qu’il faut absolument lire pour, enfin, mettre des mots sur ce que, souvent, l’on ressent mais sans savoir ni pouvoir l’exprimer.
Christiane Dubreuil, info-culture.biz



 

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