Photo : Robert Etcheverry
Prix et mentions
Interprétation féminine pour Joie (1993) par l’Association québécoise des critiques de théâtre,
Artiste de l’année (1993) par l’Association de la recherche théâtrale du Canada,
Masque de l’interprétation féminine (1998) pour Joie et Océan,
Présence dans les palmarès des dix meilleurs spectacles de l’année (1996 et 1997).
Artiste de l’année (1993) par l’Association de la recherche théâtrale du Canada,
Masque de l’interprétation féminine (1998) pour Joie et Océan,
Présence dans les palmarès des dix meilleurs spectacles de l’année (1996 et 1997).
Pol Pelletier
« Je cherche à dire des vérités vécues, passées au peigne fin de l'exigence, transparentes. Tragédie, sans doute mon livre le plus important à ce jour, va dans ce sens : il nomme des faits que peu de personnes connaissent sur les femmes, le théâtre, et l’histoire du Québec. C’est un travail de loyauté. Et un ultime acte d’amour pour les femmes disparues. »
Pol Pelletier, le 21 janvier 2021
Pol Pelletier, le 21 janvier 2021
Pol Pelletier cofonde en 1979 avec Louise Laprade et Nicole Lecavalier le Théâtre expérimental des femmes (TEF) dont elle est l’idéalisatrice et l’âme dirigeante. Dans ce lieu important du théâtre québécois et du déferlement de pensées féministes, naissent des créations collectives, des festivals de créations de femmes, les lundis de l’histoire des femmes, des conférences-rencontres des plus courues, sans oublier la pièce La Terre est trop courte, Violette Leduc (1981) de Jovette Marchessault. Critique de théâtre au quotidien Le Devoir, Jacques Larue-Langlois qualifie cette mise en scène de Pol Pelletier de « pas de géant pour le théâtre d’ici ». La même année, Pol Pelletier écrit sa première pièce en solo, La Lumière blanche (1981, reprise en 1985), tragédie, à la langue et perspective assurément féministes, qui exprimait déjà un « désir de clarté, de vérité, de lumière ». En 1985, elle quittera la direction du TEF, devenu depuis Espace Go.
En 1992, elle amorce une trilogie remarquée autant du public que de la critique. Le coup d’envoi est donné avec Joie. Trois ans plus tard, ce sera au tour d’Océan de voir le jour, suivi du dernier volet Or en 1997. Ces trois productions ont tenu l’affiche pendant cinq mois durant la saison théâtrale 1996-1997. En 2015, elle écrit et présente sur scène le spectacle La robe blanche.
« Tous les qualificatifs imaginables lui ont été donnés, comme autant de médailles et de cicatrices : sublime, méchante féministe, chamane, intense, dérangeante, phénomène, sorcière, pasionaria, brebis galeuse, incandescente, pas reposante, enchanteresse sans pareille, profonde, actrice hors du commun, impudique, mouton noir du théâtre québécois, prêtresse, bête de scène, géniale, monstre sacré, gourou, actrice surdouée, prodigieuse, trésor national. Mais quand on y pense, il n’y a qu’un seul mot qui puisse contenir tous ces qualificatifs et définir toute entière Pol Pelletier : VIVANTE. Une vivante qui est bien résolue à avoir beaucoup de plaisir... » Hélène Pedneault
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