
Parution : 2016
188 pages
Version papier : ISBN 9782890244658 – 21,95 $
Version PDF : ISBN 9782890244665 – 14,99 $
Version ePub : ISBN 9782890244672 – 14,99 $
Un été à Provincetown
Ivan Steenhout
Collection «PLUME»
Collection «PLUME»
Un été à Provincetown nous livre un saisissant portrait de quatre générations dans un univers trouble où tous les repères s’écroulent.
Ce roman choc raconte la vie tumultueuse d’une famille vietnamienne ballottée par les caprices de l’Histoire et aux prises avec sa propre folie. À travers un récit teinté d’humour, on découvre les aventures rocambolesques d’un clan familial dans sa longue migration, depuis l’Indochine française jusqu’à son exil à Montréal.
Le personnage pivot de ce récit romancé est le cousin Daniel, qui meurt du sida à Montréal en 1986 et dont personne ne mentionne plus le nom. Du grand-père opiomane jusqu’à ce jeune cousin homosexuel, tous vivent dans leur chair les blessures de la guerre. Avec leurs faiblesses et leurs rêves, ils se débattent pour survivre à la désintégration de leur monde ordonné, disparu dans les vents du changement.
C’est la guerre vécue de l’intérieur avec ce qu’elle entraîne comme débordements et excès. Pas de statistiques, pas d’images de bombardements. Non. On se cache dans un garage, on dort entassé sur la paille, on s’enfuit dans des rizières, on continue de travailler, de jouer, de se droguer, d’aller au restaurant, de rire, et on baise plus qu’à l’habitude pour oublier ou faire semblant que la vie continue, on n’a plus de règles ni de contraintes, la honte et la peur du scandale ont disparu.
Ce roman choc raconte la vie tumultueuse d’une famille vietnamienne ballottée par les caprices de l’Histoire et aux prises avec sa propre folie. À travers un récit teinté d’humour, on découvre les aventures rocambolesques d’un clan familial dans sa longue migration, depuis l’Indochine française jusqu’à son exil à Montréal.
Le personnage pivot de ce récit romancé est le cousin Daniel, qui meurt du sida à Montréal en 1986 et dont personne ne mentionne plus le nom. Du grand-père opiomane jusqu’à ce jeune cousin homosexuel, tous vivent dans leur chair les blessures de la guerre. Avec leurs faiblesses et leurs rêves, ils se débattent pour survivre à la désintégration de leur monde ordonné, disparu dans les vents du changement.
C’est la guerre vécue de l’intérieur avec ce qu’elle entraîne comme débordements et excès. Pas de statistiques, pas d’images de bombardements. Non. On se cache dans un garage, on dort entassé sur la paille, on s’enfuit dans des rizières, on continue de travailler, de jouer, de se droguer, d’aller au restaurant, de rire, et on baise plus qu’à l’habitude pour oublier ou faire semblant que la vie continue, on n’a plus de règles ni de contraintes, la honte et la peur du scandale ont disparu.
Un roman hypnotisant qui allie l'historique et l’intime.
Échos des médias
«Un été à Provincetown est un très beau livre, original, tendre mais aussi implacable sur les turpitudes de l’Histoire et de ceux qui en décident. Il est servi par une langue vivante qui sait utiliser celle de tous les jours dans ce qu’elle a de naturel, de fraîcheur, d’humour et ainsi la magnifier. On est heureusement loin de la mode qui sévit parfois d’un recours outrancier à un langage voulu comme « de tout le monde » mais qui n’est souvent autant plaqué que lourd et artificiel. Un livre qu’il est important de lire alors que malheureusement des millions d’hommes, de femmes et d’enfants sont à leur tour des réfugiés et qu’à nouveau on écrit à leur place leur histoire, celle de l’impact destructeur de décisions de puissances et de responsables politiques sur leurs pays, leurs vies et leur devenir et face auxquelles ils ne sont que les victimes impuissantes.» Christiane Dubreuil, Info-Culture-biz
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Soumettre votre commentaireCe qui frappe tout au long de cette lecture, c'est qu'à chaque chapitre, les individus sont happés par la grande et la petite histoire de leur vie. Inscrit à même leur chair, les dévoilements des secrets sont comme des fers rouges exposés au grand jour. Et il reste un choix, la parole ou le silence.