Gérard Pourcel
Breton d'origine, Gérard Pourcel vit au Québec depuis 1977. Ses emplois successifs l'ont amené à vivre à Alma, Jonquière, Montréal, Baie-Comeau. Il a été enseignant avant d'occuper divers postes dans le milieu des médias et des communications : il fut directeur général du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean, agent culturel au ministère des Affaires culturelles à Chicoutimi (1992-1994), directeur général de Communication-Jeunesse à Montréal (1994-1997). À Baie-Comeau, il a été conseiller en développement culturel au ministère de la Culture et des Communications de 1997 à 2014.
Il avoue écrire peu, mais l'écriture est toujours au centre de ses préoccupations. Il obtient le prix de la Plume saguenéenne en 1984 pour sa nouvelle « Pas de café pour Émile ». Son premier recueil, Le Dernier Été balkanique, paraît en 1989. Au cours des vingt dernières années, plusieurs de ses nouvelles sont parues dans le collectif Un lac, un fjord, un fleuve et dans diverses revues littéraires.
Gérard pourcel vit à Baie-Comeau et se consacre maintenant entièrement à l'écriture.
Œuvres parues à la pleine lune
Chroniques d'une mémoire infidèle
Collection «PLUME»
168 pages
Parution : 2012
21,95 $
Vos commentaires
Soumettre votre commentaireUn article élogieux, paru dans Le devoir, m'a amenée à ton bouquin qui m'a accrochée dès les premières pages. J'avais toujours hâte de le reprendre, le sujet m'intriguait, l'écriture me plaisait beaucoup, cet aspect m'importe davantage que le contenu dans le choix de mes lectures. J'ai pris plaisir à observer ta syntaxe, solide et pure. Tu peaufines ta phrase, tu en varies la construction, tu utilises différents tours, ça donne au texte une architecture réussie, enviable. Ton lexique étendu m'a obligée à prendre mon Robert. J'ai remarqué qu'il t'arrivait de recourir à différents niveaux de langue: ton soudain "tabarnak" bien placé m'a fait rire. Il y a de l'humour dans ton texte, cela est un plus. Bref, tu as un style en plus d'avoir quelque chose à dire. Tu dis écrire peu, c'est regrettable pour tes lecteurs et lectrices, je crois que tu devrais publier plus souvent.
Ton texte parle de toi, de ta culture, de tes racines, de tes enracinements dans d'autres ailleurs, de ton ouverture, de ta capacité d'adaptation et de rébellion, de ta grande sensibilité. En toi, il y a un rationnel, un artiste, un humaniste. Tu as eu l'audace de choisir un sujet peu abordé en littérature ( à ma connaissance- tu me diras si je me trompe-), j'ai découvert la sensualité des gais, ce n'est pas un événement banal dans ma vie.
Chapeau! Gérard
Nous t'aimons Gérard pour ce que tu es, un explorateur qui sait observer, voyager tout en s'attachant aux autres. Et qui malgré tout demeure ce petit garçon sauvage qui se cache pour lire, protéger sa solitude.
J’aime les retours en arrière, les associations. Il faut dire que j’ai trempé dans la psychologie une douzaine d’années.
Sans tomber dans l’étalage de tripes, j’aime bien que l’on sente des éléments de psychologie dans un livre, ceux que le lecteur intelligent peut se faire lui-même sans se les faire imposer.
Vous écrivez avec sobriété quand vous parlez de vous- même.
Toutefois, quand vous parlez de désir, le descriptif est complet. J’ai beaucoup apprécié et c’est en rapport avec cela que je vous disais avoir les mêmes goûts que vous.
Vous nommez beaucoup d’éléments ou de « contribuants » au plaisir. Cela en fait un plaisir persistant.
Les nouvelles suscitent notre intérêt…on est curieux, donc on lit la suivante, puis la suivante.
Je m’étais fait une idée que votre livre serait plus volumineux… c’est ma seule déception mais vous pouvez corriger en nous donnant une suite…un tome 2 ou un titre comme : Voici maintenant les chroniques d’une mémoire plus fidèle.
Je vous souhaite cette mémoire, surtout pour vous-même, celle qui entrepose les souvenirs.
Je vous relirai encore et encore...
Merci. Merci. Merci!